HORA Magazine : LA FEMME HORA DU MOIS DE JUILLET 2019, La femme moderne et battante qui osa lancer une nouvelle discipline en Algérie: La CyberPsychologie

29 Juillet 2019

LA FEMME HORA / DU MOIS ❤️🌹👁️
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🇩🇿🌷La femme moderne et battante qui osa lancer
une nouvelle discipline en Algérie: La CyberPsychologie 🇩🇿🌷
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Dr Djalila RAHALI 🇩🇿🌷
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....Dr. Djalila Rahali est psychologue clinicienne spécialisée en cyberpsychologie, première ‎‎cyberpsychologue en Algérie depuis 1999, psychothérapeute, cyber-‎‎psychothérapeute et cyber-conseillère de part ses interventions et recherches scientifiques sur les ‎‎cybercomportements. Elle est aussi cyberProfiler et met sa spécialité au service de la cyberSécurité. Formatrice et coach ‎en cyberVigilance et cyberSûreté pour les entreprises et les établissements scolaires contre la cybercriminalité elle étudie, de part son domaine de spécialisation, l’impact des nouvelles ‎technologies sur la santé‎ mentale de l’être humain et son comportement du plus normal au ‎plus déviant.
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....Dr. Rahali est aussi experte consultante en .ressource humaine ayant capitalisé plus de 17 ans dans la sélection ‎psychotechnique et évaluation de la ressource humaine à la Société de l’Électricité et du Gaz- SONELGAZ- dans le ‎cadre du recrutement, formation, promotion et mutation en évaluant le potentiel humain, allant des ‎profils métiers aux profils cadres et cadre à haut potentiel (Manager).‎.
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....Dr Rahali a été aussi conseillère de plusieurs ministres en e-communication et a été classée ‎parmi ‎les dix premières personnalités ayant contribué au développement des TIC en Algérie ‎‎(2018). Elle a été ‎nommée «Ambassadrice de Bonne Volonté Algérie» (GGA) pour ses cyber-‎services non ‎lucratifs en ligne (Conseils, Orientation psychologique et cyberpsychothérapie), elle est ‎aussi évaluatrice ‎aux revues scientifiques internationales Elsevier - Computer in Human Journal ‎et Journal of ‎Medical Insight et membre du comité d’organisation du congrès international ‎annuel « Forensic ‎Science».‎
Conférencière et auteure de plusieurs articles scientifiques et médiatiques, membre fondateur de ‎l’association éducative et ‎sociale (El Baraim) en 1992, membre ‎fondateur de la fondation ‎international «CyberParental Guardians» (USA) contre le ‎harcèlement et cyberharcèlement scolaires. Psychologue clinicienne des établissements scolaires ‎privés IQRAA, son rôle est de lancer des ‎projets éducatifs dans les domaines de la protection de l'environnement et de l'éducation ‎numérique (utilisation sûre et sans danger pour les enfants des 3 cycles primaire, moyen et ‎secondaire).‎
Elle a été conférencière au 1er Salon international de la cybersécurité HIMAYATIC 2017, conférencière à au salon international de la sécurité et le feu SECURA NORTH AFRICA en 2018 et 2019. Elle a aussi animé le colloque international sur "Le bonheur au travail" en 2018 et le congrès international sur la e-Librairie organisé par le Haut Conseil de la Langue Arabe HCAL sous la présidence de la République algérienne en 2018. Elle n’a pas manqué d’être présente par ces sujets divers et d’actualités au Salon National du e-commerce et du e-paiement TIDJARATIC 2018. Le Congrès international des sciences humaines et de la technologie et celui des dépendances et addictions organisés respectivement par l’Université de Djelfa et l’Université d’Oran 2 ont accueillies ses recherches avec grand engouement puisqu’elle avait présenté des sujets d’actualités dont les universités ont besoin dans le cadre de la recherche académique.
En outre, la pluridisciplinarité du Dr. Rahali fait qu’elle trouve intéressant de participer comme communicante aux secteurs où sa discipline peut avoir un impact positif. Tout dernièrement, elle a présenté des communications aux spécialistes en neurologie, en oncologie et en rééducation dans le cadre de la 13ème Edition du Congrès de Neurologie de l'ANLO, du Congrès international d'oncologie épidémiologique à l’Établissement Hospitalo-universitaire EHU d'Oran et du Congrès national d'éthique de la santé au Centre Hospitalo-universitaire d'Oran CHU.
Sa conférence au Séminaire International sur la Cybersécurité ISCA 2018 dirigé par le Colonel de la CyberSécurité à la Gendarmerie Nationale M. Djamel Benredjem et organisé conjointement par le Ministère de la Défense Nationale et le Commandement de la Gendarmerie Nationale ainsi que sa conférence au NAPEC 2019 (North Africa Petroluem Exhibition & Conference) ne sont pas passées inaperçues vu la nouveauté des thèmes qu’elle a présenté pour une meilleure prise en charge du facteur humain qui reste, selon elle, le maillon le plus faible de la CyberSécurité dans les entreprises et les ménages.

Dr Rahali a été félicitée par le Ministre de l’Énergie en 2010 pour son projet « Eco- ‎Bourgeons » voué à l’éducation à la maîtrise de l’énergie domestique chez les enfants de la ‎maternelle qu’elle a présentée au Congrès Mondial de l’Énergie ( WEC2010 Montreal- Canada) ainsi que par M. Salah Belaid président du Haut Conseil de la Langue Arabe . Elle ‎a aussi obtenu ‎‎"The Guardian Wings Award 2019» (USA) et le « Women Of Impact Award 2019» ‎‎(USA). Ce dernier lui ‎sera décerné dans une cérémonie officielle en mois de Mai 2020 à Baltimore (USA).‎
Du coté littéraire, eh ! oui. Dr Rahali est aussi poétesse bilingue et Présidente du Club des Nouveaux Écrivains et Poètes Algériens ‎‎(CNEPA) qu’elle a ouvert le 3 Mars 2016 pour encourager les nouvelles plumes algériennes. Auteure de cinq recueils de poésie en langues arabe et française en cours d’édition, elle ne finis pas de subjuguer ceux et celles qui la connaissent de près.
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Sans tarder HORA magazine vous présente Dr Djalila Rahali, une algérienne d’Oran El Bahia qui a accepté de s’ouvrir à Hora Magazine, un magazine de toutes les femmes algériennes d’ici d’ailleurs.

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👁️ Hora Magazine : Qui est Dr Djalila Rahali ?.
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.....Une psychologue clinicienne algérienne et fière de l’être qui essaye de réaliser ses rêves dans son pays pour le bien de ses concitoyens et de leurs enfants, une porteuse de projets scientifiques qui vise à améliorer la qualité de vie et le bien-être dans les deux mondes, réel et virtuel ; une poétesse qui utilise la force des mots pour guérir les maux ; et enfin, une conférencière qui essaie de donner son avis ainsi que des solutions sur plusieurs niveaux : clinique, médical, organisationnelle, et cybersécuritaire via une science transversale nouvelle que j’essaie d’introduire en Algérie plus spécialement dans les départements de psychologie et ceux de l’informatique. Cette nouvelle science qui a 24 années d’âge, et que j’ai adopté de part mes recherches scientifiques académiques depuis une vingtaine d’années, n’est autre que la CyberPsychologie. Pour mieux expliquer cette discipline, je la définirai volontiers comme «La discipline qui étudie l’impact des technologies nouvelles sur l’être humain en évaluant ses comportements, ses émotions, sa cognition, ses perceptions, ses motivations ainsi que son évolution dans l’espace cyber dans le but d’encourager les meilleures pratiques et traiter toute déviance ou trouble psychologique et psychopathologique qui peuvent résulter du contact non adéquat de l’homme avec la machine».
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👁️ Hora Magazine : Étant docteur en psychologie, vous vous êtes spécialisée dans le domaine de la CyberPsychologie, voulez-vous nous parler un peu de votre parcours universitaire.
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....Mon parcours a été de loin un parcours classique. J’ai décroché mon premier diplôme de licence en psychologie clinique en travaillant sur un sujet doctoral. En plus de mon encadreur, j’avais été supervisée par le Pr. Hans Eysenck, le père du courant comportemental anglo-saxon et professeur émérite à l’Université Fédérale de Londres, qui avait généreusement accepté de m’aider à distance. Pr Eysenck m’avait beaucoup aidé pour percer dans le monde des psychothérapies comportementales que j’ai combiné, par la suite, à d’autres méthodes pour de meilleurs résultats dans plusieurs pathologies et troubles du comportement.
Après avoir eu ma licence avec une note la plus élevée au département et après avoir été classée première au concours de magistère parmi plus de 400 étudiants et étudiantes, j’ai continué mes études en psychologie générale pour avoir le maximum d’enseignement dans différentes spécialités, à savoir, la psychologie industrielle, la psychologie pédagogique en plus de la psychologie clinique. A cette époque, ma thèse traitait du counselling via Internet. Pour cela, j’ai dû concevoir mon propre site web, le travailler et le mettre en ligne seule. L’opération réussie, je l’ai lancé le 1er Janvier 2000 et c’était là où j’ai réellement commencé mon parcours de cyberpsychologue, d’abord en aidant gratuitement toute personne qui me sollicitait pour un avis psychologique en ligne, ensuite pour étudier les différents comportements des internautes et enfin pour réaliser un rêve de faire des psychothérapies via internet pour ceux et celles qui ne pouvaient, pour une raison ou une autre, se déplacer chez un psychologue. Puis, vint le moment du doctorat et malgré les contraintes familiales d’un coté et professionnelles de l’autre, j’ai pu achever ma thèse doctorale dont le sujet était loin d’être facile puisque pour la première fois en Algérie, il s’agissait de pratiquer une psychothérapie à travers internet. Mon étude m’a value un titre honorifique « très honorable ». Ainsi, je suis fière d’être la première scientifique qui a lancé la psychothérapie en ligne (CyberPsychothérapie/ e-thérapie) en Algérie en 2008 après avoir été la première psychologue algérienne ayant lancé le cybercounselling psychologique en 2000 après avoir mis en ligne le premier Site Web voué à la psychologie.
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👁️ Hora Magazine : Parlez-nous un peu de votre spécialité « La CyberPsychologie » et qui sont vos modèles d’influence dans ce domaine encore nouveau dans le monde ?
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...En 1999 quand j’ai eu accès pour la première fois à internet à travers la médiathèque d’Oran et en apprenant à surfer puis en me connectant à des sites web de psychologie, j’ai découvert le cybercounselling et la cyberthérapie qui venaient juste de naitre aux USA et au Canada. C’est là que j’ai su que c’était ce chemin là que je voulais prendre sachant que beaucoup de personnes ne peuvent pas bénéficier des services psychologiques avec des contraintes telles que ceux souffrant de la phobie sociale, l’agoraphobie (peur insensée des milieux ouvert), les handicapés moteurs, les personnes résidentes dans des zones éloignées, les personnes de troisième âge, les femmes battues ou violées qui se replient généralement sur elles-mêmes etc. Puis dans le temps, après avoir commencé à faire du counselling via mon site Web, un site web que j’ai moi-même conçu apprenant les techniques propres aux informaticiens, j’ai découvert deux leaders de la cyberpsychologie et c’est bien grâce à leurs études et publications que j’ai vite avancé : Pr. John Suler (USA) et Pr. Mary Aiken ( Irlande) . Donc, j’ai commencé à trouver des réponses à mes questionnements du coté du comportement humain dans le cyberespace et pourquoi il est si différent de celui dans la réalité. Puis grâce aux publications et conférences du Pr. Mary Aiken, la plus célèbre cyberpsychologue dans le monde et dont les études ont fait l’objet de la série américaine « CSI : Cyber » en 2015, et dont le livre « CyberEffect » a été traduit en une douzaine de langues y compris en arabe et vendu dans une centaine de pays, que j’ai découvert la cyberpsychologie forensique et son apport à la cybersécurité et à la cybercriminologie surtout dans son coté cyberprofiling, analyse des traces digitales et analyse comportementale des cyberdélinquants et cybercriminels.
Aujourd’hui, je suis heureuse d’être en contact avec le Pr. Aiken que je remercie pour ses conseils dans ce vaste domaine qui touche même l’intelligence artificielle actuellement.
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👁️ Hora Magazine : Quel fait marquant gardez- vous à ce jour de votre parcours autant qu’étudiante?
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...Une très bonne question qui me touche profondément puisque je me rappelle de mon tout premier cours au département de psychologie de l’Université d’Oran où j’avais posé ma toute première question à mon professeur Pr. Mimouni Mostapha lui demandant : « Professeur ! Peut-on être psychologue sans être psychologue? ». A cet instant, le Pr. Mimouni a souri ayant bien saisi le sens de ma question. Il m’a répondu : « Oui et non Mademoiselle. Oui, parce qu’il faut certaines qualités psychologiques et compétences mentales chez un psychologue et non parce qu’il faut apprendre des techniques et méthodes d’observation, d’évaluation et d’intervention ». Plus de deux décennies plus tard, en désignant ce grand professeur comme membre de jury de ma thèse de soutenance doctorale et en fin de soutenance, j’ai parlé à l’audience de mon premier cours à l’université et de ma question au professeur qui m’a encore surpris par une de ses remarques que je ne suis pas prête d’oublier ; en réitérant sa pleine satisfaction de mon travail de recherche et confirmant que toute recherche en doctorat doit frayer un chemin là où il y en a pas, il a dit devant l’audience : « C’est cela que je nomme une thèse de doctorat ! Mme Rahali a ouvert le chemin à une nouvelle discipline en Algérie qui est la CyberPsychologie. Applaudissez Dr. Rahali pour son parcours où elle a su depuis son premier diplôme universitaire ce qu’elle veut apporter à la psychologie. » .
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👁️ Hora Magazine : Vous travaillez actuellement sur un programme scolaire contre le harcèlement scolaire (bullying) et harcèlement scolaire via internet (cyberbullying). Parlez-nous de ce programme qui semble inconnu pour tant de parents.
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.....Voila des années que je monte des projets scolaires avec mon association. Le premier étant un concernant l’éducation à la maitrise de l’énergie domestique où 672 enfants de la maternelle ont été impliqué. J’ai présenté ce projet au Congrès Mondial de l’Énergie à Montréal (WEC) en 2010, ce qui m’a valut les remerciements du Ministre de l’Énergie ainsi que notre Ambassadeur et Consul Général au Canada. L’année en cours, ce sont 150 élèves du primaire et du moyen qui ont contribué au programme contre le harcèlement scolaire (bullying) et harcèlement scolaire via internet (cyberbullying). En ma qualité de Co-Fondatrice et Mentor de la fondation internationale « CyberParental Guardians » aux cotés des deux autres co-fondateurs M. Gary Payne (USA) et Mme MS.Bird (Croatie), nous avons monté le projet de « Miss Daisy » (Mademoiselle Marguerite) pour non seulement sensibiliser les enfants aux dangers du bullying et cyberbullying mais surtout les éduquer à faire face à ces comportements dangereux et grâce à des méthodes psychologiques nous avons agit de telle manière à fortifier leur personnalité contre tout genre de violence verbale, corporelle ou sociale.
Dans notre programme, nous mettons en pratique leurs engagements par la plantation de marguerites dans leurs établissements scolaires ou chez eux. Cette méthode a donné d’excellents résultats grâce à un travail de toute une équipe nationale et internationale. Ce programme pilote a été réalisé dans nos établissements scolaires privés « IQRAA » en attendant d’être généralisé. Ainsi, dès la rentrée scolaire, nous continuerons ce programme sur quelques 500 autres élèves du primaire et du moyen puis nous le réadapterons pour les étudiants du lycée où le bullying et cyberbullying prennent des formes plus sérieuses. Ainsi, mon programme m’a valut l’honorification du « The Guardian Wing Award” en Février 2019. Comme algérienne Hora et fière, je suis heureuse de représenter mon pays à l’international convaincue que la femme algérienne peut relever les plus grands défis tant qu’elle a la volonté de faire et le courage à aller de l’avant.
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👁️ Hora Magazine : Vous êtes parmi les rares femmes en Algérie à parler ouvertement de la CyberSécurité, la CyberSureté et la CyberVigilance. Comment la psychologie et encore mieux, comment la cyberpsychologie se retrouve-t-elle au cœur de la CyberSécurité menée en plus par une femme ?
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......Tout d’abord, ma curiosité intellectuelle en est pour beaucoup. J’ai découvert le monde de la criminologie pendant mes études universitaires et j’avais été attiré par le profiling des criminels et des fraudeurs. Plus tard, quand j’ai commencé mes recherches sur les comportements de l’être humain sur internet surtout dans les forums de discussions, j’avais remarqué l’existence de violence verbale entre les internautes, d’usurpation d’identité et d’autres comportements déviants non contrôlés par les responsables des sites web de communication synchrone et asynchrone. Cela m’a amené à mener des recherches sur ces comportements inconcevables et parfois dangereux. Plusieurs années plus tard, j’ai découvert le cyberProfiling. Mon expérience de 17 ans dans le profiling RH, dans le cadre de la sélection et évaluation du potentiel humain (recrutement/mutation..) à SONELGAZ m’a été d’un grand recours jusqu’à ce que j’atterrisse dans le monde de la cybercriminalité. Vouloir étudier la personnalité des hackers criminels et éthiques, des crackers, des cyber-arnaqueurs et cyberpédophiles etc. m’a poussé à chercher dans ce domaine et de faire des études. Les résultats obtenus m’ont encouragé à aller vers la sensibilisation et la formation en cyberVigilance et cyber Sûreté hommes et femmes, employés et surtout les enfants,. D’ailleurs, je suis entrain de préparer un projet dans ce contexte pour les femmes en général et les femmes algériennes en particulier.
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👁️ Hora Magazine : Comment avez- vous vécu votre nomination au top 10 des personnalités qui contribuent aux TIC en Algérie en mois de mai 2018 ?
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....A vrai dire, je ne m’y attendais pas du tout. Il est vrai que j’ai animé une dizaine de conférences et de panels à haut niveau et que j’ai été conseillère de plusieurs ministres en communication électronique notamment celle via les réseaux sociaux mais connaissant d’autres grandes figures du domaine des TIC, je ne m’attendais franchement pas à être nominée. Par cette même occasion, je voudrai rendre hommage à un grand monsieur qui mérite une grande reconnaissance pour ce qu’il est et ce qu’il fait pour le bien du pays dans le domaine de la veille numérique. Il s’agit de M. Khelouiati Karim qui m’a donné l’occasion de parler de ma discipline et sa relation avec la cybersécurité et ceci dans le cadre du premier Salon International organisé par son entreprise Kooteo spécialisée en veille.
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👁️ Hora Magazine : Nous avons su que vous avez fait la couverture d’un magazine américain « Focus On Women » dédié aux femmes et qui a repris votre article sur trois de ses numéros janv/mars/mai 2019, ce qui a valut votre nomination comme « Woman Of Impact »2019, un Award qui vous sera décerné en mai 2020. Comment avez-vous pris la chose ?
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...En fait, j’ai été sollicité en 2018 par Mme Joslyn Wolfe, l’éditrice du « Focus On Women magazine » qui est un magazine américain en version électronique et papier. Elle m’avait donc demandé en fin 2018 d’écrire un article qui toucherait les femmes dans le monde du cyberespace. J’ai choisi donc le sujet de la manipulation mentale par neuro-piratage dans les cas de « l’arnaque aux sentiments en ligne » et de la sextorsion qui est un délit d'extorsion via internet de faveurs sexuelles ou monétaires où l’on utilise souvent le chantage à la webcam sur internet.
Donc, j’étais loin d’imaginer de faire la couverture de ce magazine jusqu’à ce que je reçoive ma copie en .pdf par l’éditrice où je me suis rendue compte du fait qui m’a surpris mais aussi qui a honoré mon algérianité. Par cette occasion, je tiens à remercier Mme Wolfe pour sa valorisation et reconnaissance des compétences féminines dans le monde entier.
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👁️ Hora Magazine : Qu’est-ce qui vous émeut chez la femme algérienne d’aujourd’hui ?
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.....La femme algérienne d’aujourd’hui fait fasse à plusieurs contraintes professionnelles, sociales et familiales. Ce qui m’émeut chez elle c’est que malgré cela elle continue de lutter contre toute forme de mépris ou de non reconnaissance de ses compétences et de là elle perse et relève les défis les plus dures et souvent elle les gagne. Ceci d’un coté, et d’un autre elle reste une bonne maman, affectionnée et attentive aux besoins de sa famille et surtout aux besoins de ses enfants. Son ouverture d’esprit et son courage la poussent à faire des efforts pour comprendre les besoins naissants des enfants d’aujourd’hui, des enfants numériques que la majorité n’arrivent plus à suivre ni sur internet ni sur Smartphone puisqu’ils montrent des compétences numériques inouïes dès leurs plus jeune âge (1 à 2 ans). Dans ce domaine et durant mon coaching en cyberSureté et cyberVigilance des parents et mes meetings avec eux, j’ai rencontré des femmes extraordinaires qui méritent l’admiration pour leur rigueur et leurs efforts à apprendre les bases de l’informatique et les moyens de se protéger et de protéger leurs enfants et famille sur internet.
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👁️ Hora Magazine : Quel messages adressez-vous aux femmes algériennes ?
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....J’adresserai volontiers aux femmes algériennes plusieurs messages entre autres qu’elles restent belles et vertueuses à l’image de Zaphira dernière princesse d’Alger, qu’elles restent courageuses à l’image de la guerrière Lala Fatma N’soumer, qu’elles restent persévérantes et sages à l’image de Tin Hinan princesse du Hoggar et quelles restent fières et nationalistes à l’image de Djamila Bouhired.
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👁️ Hora Magazine : Quel message avez-vous à transmettre
à HORA magazine ?
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......Tout d’abord, je remercie Hora Magazine en la personne de son directeur et propriétaire M. Fethy MECHETI, un artiste et peintre fini et raffiné pour m’avoir honoré sur les pages de son magazine ensuite je suis heureuse en tant qu’algérienne de trouver un magazine qui honore mes concitoyennes de différentes cultures et métiers et qui ont osé toutes les disciplines surtout celles qui étaient réservés particulièrement à la gente masculine. La toute dernière étant celle de la cybersécurité où plusieurs femmes commencent à percer.
Je souhaite donc à Hora Magazine longue vie et grand succès et de nous présenter les femmes algériennes Horate résidents en Algérie et femmes de la diaspora qui méritent d’être connues et reconnues ici et ailleurs.
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👁️ Hora Magazine : Un dernier mot Dr. Djalila Rahali ?
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......Un dernier mot mais pas le tout dernier (sourire). Je lancerai plutôt un appel aux étudiantes en particuliers (tant qu’il s’agit de femmes) en psychologie, en informatique et en criminologie de se tourner vers la cyberpsychologie et la cybersécurité pour comprendre mieux l’humain connecté en l’aidant à évoluer de manière saine dans le cyberespace et en dissuadant ses comportements déviants quand il sombre dans la cyberdélinquance.
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Je lancerai aussi un appel aux universités sous tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de valoriser la cyberpsychologie et de l’introduire comme spécialité à part entière dans les départements de psychologie et d’informatique et dans la spécialité de criminologie (cyberpsychologie criminologique). Le résultat ne pourrait être que satisfaisant et à travers Hora Magazine, je me porte volontaire à aider tout département qui solliciterait mes services dans ce contexte sachant que la recherche scientifique actuellement nous oblige à être pluridisciplinaires pour mieux comprendre l’humain dans son passage de son identité d’homo sapiens à celle d’homo numericus : Un homme augmenté et hyperconnecté.
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hora magazine bravo a vous chere madame Dr Djalila RAHALI 🇩🇿🌷
notre soeur et notre amie pour votre parcours brillantissime
et sachez que vous honorer votre patrie l algerie en premier et honorer toutes les femmes algériennes
BRAVO a notre HORA du mois de juillet
Dr Djalila RAHALI 🇩🇿🌷 FEMME HORA DU MOIS DE JUILLET 2019
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